samedi 2 avril 2011

Le JASE et la java (première)

Quand le JASE (Journal of the American Society of Echocardiography) est là, la java n'est pas forcément loin. Dans le numéro du JASE  d'avril 2011 (Volume 24, Issue 4, Pages 353-472) : deux articles français, l'un provenant de l'équipe de Compiègne, l'autre de Paris.
L'article du Dr Brochet parle, sans surprise, du rétrécissement mitral en échographie d'effort.
Les belges font pédaler les fuites, et les parisiens font pédaler les sténoses, ce qui oblige les patients présentant d'authentiques maladies mitrales à prendre régulièrement le Thalis (faute de pouvoir faire Paris-Liège à vélo).
48 patients porteurs de RM asymptomatiques ont donc pédalé, 22% ont été essoufflés. Le facteur prédictif de la survenue des symptômes n'est pas l'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) en elle même (80% des patients dyspnéiques et 73% des vrais asymptomatiques ont développé une HTAP à plus de 60 mmHg, p=0,26) mais la précocité de survenue de cette l'HTAP au cours de l'effort. Alors, quel peut être l'intérêt de prédire en milieu d'épreuve d'effort les symptômes qui vont arriver dans les 5 minutes?
A mon sens cet article est une pierre de plus dans la compréhension de l'HTAP au cours de l'échographie d'effort, un point de départ pour de futures études sur l'HTAP d'effort comme indice pronostic (ici, dans le RM).  C'est aussi un pierre dans le jardin des anglo-saxons, (jardin qui, naturellement, est plus grand que le chapeau de ma tante). En effet, les anglais et les américains pratiquent volontiers des échographies POST effort, ce qui ne permet absolument pas de monitorer la rapidité de survenue de le l'HTAP.
Bref, un chouette article, qui me rappelle douloureusement un fois de plus que le seul vélo dont je dispose est la vieille guimbarde avec laquelle je vais moi-même à l'hôpital...

vendredi 1 avril 2011

Time to answer

OK, celui là est difficile. Comme vous l'avez suggéré, c'est un truc rare.
C'est le Dr Ph A qui remporte un week end aux Pays Bas en tête à tête avec le responsable du Biomed. Il s'agit effectivement d'une infiltration tumorale, de la paroi du VD, du pericarde, de la tricuspide, de la voie d'éjection droite et du septum inter-aurciulaire. L'analyse d'une ponction ganglionnaire va permettre le diagnostic de localisation secondaire d'un LMNH. Sous traitement, rémission complète, disparition de toutes les images tumorales et normalisation de la fraction d'éjection.